S405-e5-draft
V241022-V250517
La Colère
("Stress"-5)
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Fonction de la Colère
La Peur est une émotion à notre disposition pour faire face à un danger.
Par exemple : face à une menace d'être tué(e), lorsque le danger menace notre existence Physique, la peur va contribuer à garder en vie notre corps (notre Niveau-A [1] ).
Elle devrait déclencher une réaction bien connue : la fuite ou l'attaque [2].
Nous partageons cette réaction avec des animaux, mais elle est plus complexe chez les humains.
La Peur a, à la fois une dimension biologique (Niv-A), partagée avec le monde animal, et une dimension psychologique (notre Niveau-C [1]) spécifique aux humains.
Ces derniers auront une réaction plus complexe qui peut "empêcher" ou "transformer" la réaction naturelle de fuite-attaque.
Cela est dû, chez les humains, à l'existence et l'influence de leur Psychisme (Niv-C), leur Vie en Société (notre Niveau-G [1]), leur Vie Culturelle (notre Niveau-U [1])
Une réaction utile aux 4 Niveaux A, C, G et U d'une Personne
Tout comme pour une menace physique :
Face à un traumatisme émotionnel fort, lorsque cela menace notre existence Psychique, la peur va contribuer à garder en vie notre Psychisme (Niv-C).
Face à une menace existentielle, sociétale et/ou communautaire, lorsque cela menace notre existence Sociale et/ou Culturelle, la peur va contribuer à garder en vie notre identité Sociale et/ou Culturelle (Niv-G et/ou Niv-U).
Les mécanismes Physiologiques (au Niveau-A)
Face à une menace perçue, l'amygdale (système limbique) déclenche une réaction en chaîne. Les glandes surrénales libérent principalement de l'adrénaline [3] et le cerveau principalement de la noradrénaline [4]. Ces deux hormones et neurotransmetteurs participent à l'accélération du rythme cardiaque et préparent le corps à fuir ou attaquer.
Attaquer nécessite d'acheminer plus de sucre vers les muscles du combat. La couleur rouge du sang transparaît.
Fuir nécessite un apport d'énergie mais moins que pour combattre, juste ce qu'il faut pour fuir. Le sang se retire du reste qui refroidit. On devient pâle. On tremble pour réchauffer le corps refroidi.
L'inhibition de l'action : une troisième réaction
Henri Laborit [5] a enrichi ce modèle en introduisant une troisième réponse possible, autre que fuite-attaque, face à la menace : l’inhibition de l’action.
Lorsqu’un individu ne peut ni fuir ni attaquer, il se retrouve dans un état de "paralysie", une impossibilité d’agir qui entraîne des conséquences psychologiques et physiologiques profondes (stress chronique, pathologies diverses). Il ressemble à un lapin figé, la nuit, ébloui par les phares d'une voiture. Une réaction non résolutoire, non protectrice de la vie, quasi suicidaire et, chez les humains, quasi névrotique.
L'Angoisse
Nous considérerons l'angoisse comme un sentiment associé à l'émotion Peur. Pour faire comprendre la difference entre l'angoisse et la peur, entre un sentiment et une émotion, imaginons-nous entrer dans un forêt où, nous dit-on, se trouve un animal sauvage. Durant toute notre traversée nous serons angoissés. Un sentiment qui peut durer longtemps. Mais au moment où nous serons face à l'animal sauvage nous aurons peur. Une émotion brutale, de courte durée, avec toutes les conséquences physiologiques, la fuite, ou l'attaque, ou la paralysie.
Et puis après ?
Nous venons de commencer à faire connaissance avec la première des quatre émotions-clés (peur, colère, peine, joie).
Qu'allons-nous aborder ensuite ? Nous nous intéresserons au devenir de chaque emotion-clé qui a été "chargée", aux différentes manières, "en croissance" et "en survie" de "décharger" le stress occasionné.
Mais avant cela continuons à faire connaissance avec les trois autres emotions-clés comme nous venons de le faire avec la Peur.
Imaginons que nous ayons une cocotte-minute pour chacune des 4 émotions-clés (peur, colère, peine, joie). La cocotte minute "Peur"
C
Émotion déclenchée pour mobiliser rapidement ses ressources pour faire face à un danger ou à un défi physique, ce qui explique pourquoi l’adrénaline est appelée « hormone du stress » ou « hormone d’urgence ». Elle mobilise de l'energie pour une réaction rapide. Une émotion au service de la survie de l'individu, en premier.
"Je pense que beaucoup de gens utilisent la résilience comme un moyen de se motiver à en faire plus, à être plus… et cela commence à ressembler beaucoup à une performance et moins à une croissance réelle", explique la thérapeute Meghan Watson au HuffPost.
[1] )
La Peur
la mere de toutes les emotions
Ex : angoisse faconnee par la peur mais aussi dit-on par la trsitesse ou perte de contrôle ou un danger imminent, réel ou anticipé. En fait par la peur d'avoir peur, la peur des consequences d'exprimer sa colere, la peur de la peine, de la perte, de la decepetion, d'avoir mal placé sa confiance, la peur de la fusion, du lien, de la joie
1. Peur
Mécanismes biologiques :
Fonction évolutive :
2. Colère
Mécanismes biologiques :
Fonction évolutive :
3. Tristesse (peine)
Mécanismes biologiques :
Fonction évolutive :
4. Joie
Mécanismes biologiques :
Fonction évolutive :
Ces mécanismes reflètent une optimisation évolutive : chaque émotion active des réponses corporelles et neurochimiques spécifiques pour répondre à des défis environnementaux (survie, cohésion sociale, adaptation)
Si la réunion avait éte suffisamment courte pour sentir encore votre colère à la fin, peut-être auriez-vous utilisé la "soupape" spontanément avec une personne de confiance sur votre chemin.
Notre expérience nous a montré qu'avec une bonne information sur les émotions et le "bon sens" qui en découle, cela a aid é beaucoup de personnes à risques à s'éloigner du stade "d'épuisement" du stress], le stade d'une dépression ou d'un burn out.
Il nous semble que les mots utiliser pour les trois stades ont un sens plus profond qu'au premier degré.
Prenon un exemple banal.
la peur , la mere de toutes les emotions
l'angoisse la mere de tous les sentiments
ne laissez jamais un sentiment prospérer sans lui trouver un sens
ne laisse jamais une emotion chargee sans la decharger.
quand vous aurez traiter vos emotions et vos sentiments vous aurez fait le gros du job, vous aurez vide vos cocotte-minute suffisamment et recuperer de la marge pour la vie.
N'accumuler pas, ne vous inhibez pas, laissez la vie reagir, s'adapter, PARLER pour commencer,
DIFFERER est notre force humaine, DIFFERER est notre piege.
ce qu Seyle appelle "energie d'adaptation" est l'energie immobillisee a garder a l'ecart dans l'INSU.
le stress post traumatique
Differer un avantage et un piège
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Références
[1] Voir la série, d'initiation au Modèle-2L, sur la Matrice-2L.
[2] Walter Bradford Cannon, The Wisdom of the Body, 1932, W.W. Norton & Company. Le concept de fuite (flight) ou attaque (fight) trouve ses origines dans les travaux de ce physiologiste.
[3] L'adrénaline : une hormone et un neurotransmetteur, produite principalement par les glandes surrénales, libérée dans le corps lors de situations de stress, de peur ou d’effort intense, pour préparer l’organisme à réagir rapidement, provoque : Accélération du rythme cardiaque / Augmentation de la pression artérielle / Dilatation des bronches et des pupilles / Libération d’énergie (hausse du taux de sucre dans le sang) / Inhibition temporaire de la digestion.
[4] La noradrénaline : une hormone et un neurotransmetteur, appartient à la famille des catécholamines comme l’adrénaline et la dopamine, produite principalement principalement produite dans le cerveau et par les fibres nerveuses du système nerveux sympathique, mais aussi en plus faible quantité par les glandes surrénales. Comme l'adrenaline, elle participe à la réaction de « lutte ou fuite », mais la noradrénaline est plus impliquée dans la régulation fine de la vigilance, de l’éveil, de l’attention, de la mémoire et des émotions. Elle provoque une vasoconstriction (réduction du diamètre des vaisseaux sanguins), augmente le rythme cardiaque, la force de contraction du cœur et la libération de glucose dans le sang.
[5] Henri Laborit : médecin et neurobiologiste français. "L’inhibition de l’action", Masson, 1979, et "Éloge de la fuite", Robert Laffont, 1976.
[2] Voir la série d'initiation au Modèle-2L sur les 4 Stades R-T-I-V
[[4] Voir la série d'initiation au Modèle-2L sur la Croissance et la Survie
[5] Voir la série d'initiation au Modèle-2L sur l'INSU
L’adrénaline (ou épinéphrine) est une hormone et un neurotransmetteur produite principalement par les glandes surrénales, situées au-dessus des reins123. Elle est libérée dans le corps lors de situations de stress, de peur ou d’effort intense, pour préparer l’organisme à réagir rapidement - c’est la fameuse réaction de « combat ou fuite »145.
Sur le plan physiologique, l’adrénaline provoque :
Accélération du rythme cardiaque
Augmentation de la pression artérielle
Dilatation des bronches et des pupilles
Libération d’énergie (hausse du taux de sucre dans le sang)
Ces effets permettent à l’organisme de mobiliser rapidement ses ressources pour faire face à un danger ou à un défi physique, ce qui explique pourquoi l’adrénaline est appelée « hormone du stress » ou « hormone d’urgence »
La noradrénaline (ou norépinéphrine) est à la fois une hormone et un neurotransmetteur, appartenant à la famille des catécholamines comme l’adrénaline et la dopamine126. Elle est principalement produite dans le cerveau (notamment par le locus coeruleus) et par les fibres nerveuses du système nerveux sympathique, mais aussi en plus faible quantité par les glandes surrénales156.
Rôles principaux:
Réponse au stress : La noradrénaline prépare l’organisme à réagir face à un danger ou un stress, en augmentant la fréquence cardiaque, la pression artérielle, la vigilance et l’attention257.
Action sur les organes : Elle provoque une vasoconstriction (réduction du diamètre des vaisseaux sanguins), augmente le rythme cardiaque, la force de contraction du cœur et la libération de glucose dans le sang26.
Fonctions cérébrales : Dans le cerveau, elle intervient dans la régulation de la vigilance, de l’éveil, de l’attention, de la mémoire et des émotions146.
Différence avec l’adrénaline:
L’adrénaline agit surtout comme une hormone circulant dans le sang, tandis que la noradrénaline agit principalement comme neurotransmetteur au niveau des synapses nerveuses, bien qu’elle puisse aussi avoir un effet hormonal125.
Les deux participent à la réaction de « lutte ou fuite », mais la noradrénaline est plus impliquée dans la régulation fine de la vigilance, de l’attention et des fonctions cognitives46.
En résumé, la noradrénaline est essentielle pour l’adaptation rapide de l’organisme face au stress et pour la régulation de nombreuses fonctions physiologiques et mentales.